Promouvoir l’entreprenariat au féminin et accompagner la génération Y dans l’intégration de la mixité au sein des entreprises, tels sont les objectifs de WoMen’Up.

« A travail égal, salaire égal  » cette revendication pourtant inscrite dans la loi est loin d’être effective. En effet, pour les postes les plus qualifiés, le revenu salarial des femmes est en moyenne 23% plus faible que celui des hommes. Si cet écart de rémunération est très marqué chez les plus de 50 ans, il se réduit néanmoins considérablement chez les jeunes puisqu’il est d’environ 12% chez les 25-39 ans.

Et pourtant les femmes ont tout pour réussir, plus diplômées que leurs homologues masculins, elles entrent sur le marché du travail à 19,9 ans en moyenne, jeunes adultes, elles sont tout aussi actives, et souvent un peu moins au chômage. Cependant le décalage des salaires entre hommes et femmes est-il réellement le fruit de discriminations injustes et injustifiées envers les femmes  ?

C’est ce que Deloitte à tenté de déterminer en développant une approche globale, reposant sur une méthodologie mathématique, et permettant d’évaluer les éléments explicatifs d’une éventuelle inégalité salariale entre hommes et femmes (âge, fonction, niveau de responsabilité, temps partiel, etc.). Les résultats de cette étude montrent que les inégalités salariales à poste égal dites inexpliquées, qui résultent donc de discrimination, avoisinent plutôt les 5 à 8 % en entreprise au niveau national, mais avec de réelles différences en fonction des secteurs géographiques et des entreprises.

De plus l’entreprise n’est pas la seule responsable de ces inégalités, choix de l’orientation, durée des études, maternité… Autant de problèmes structurels et de stéréotypes portés par la société civile qui freinent les femmes dans la vie active.

La génération Y, en rupture avec les modèles établis, refuse ces freins sociaux et engage des actions pour y remédier. Cette génération est entrepreneure de sa vie, de son travail et de son bonheur. Les membres de WoMen’Up sont des hommes et des femmes, étudiants, salariés, entrepreneurs … se reconnaissant dans cette nouvelle vision du travail et souhaitant être acteurs de cette mutation profonde de la société et des entreprises.